Le Ma'a Tahiti, c'est LE plat de fête, LE plat dominical tahitien. En réalité, c'est plus qu'un plat, c'est le menu entier.

Depuis très longtemps, les Polynésiens maîtrisent le système alimentaire.
Il s'appuie sur un végétal (taro, fafa, banane fe'i), un animal (poisson, porc, volaille) et une sauce (lait de coco en général).
Qu'on en juge :

Manquent sur cette photo : le poisson cru, servi dans un pot à part, et le poe. Le poe est un dessert, que je n'apprécie pas vraiment, et que j'ai donc fait remplacer par du riz dans mon assiette.

Quelques explications :
- le fafa, c'est la jeune feuille du taro. Cela se cuisine un peu comme les épinards.
- le pu'a, c'est du porc.
- le pahua, c'est la chair du bénitier.
- le taro, ici c'est le tubercule qu'on utilise
- et enfin, la banane fei est proche de la banane plantain, elle se fait cuire.

Une première recette ? Le poulet fafa pour aujourd'hui ?

A lire sur le site de Tahitiguide.

A bientôt, pour la suite de ce ma'a.

Avec le contenu du placard, et pas d'ingrédient extraordinaire, un gratin que le reste de la famille a trouvé original, alors, pourquoi se priver ?

Ingrédients :
- quelques pommes de terre [2 (ou plus) pommes de terre par personne]. En réalité cela dépend de la taille des pommes de terre, de l'appétit de chacun et de l'accompagnement de ce gratin.
- 3 oignons moyens,
- un sachet de gruyère râpé,
- un pot de crême allégée
- du lait
- bouquet de persil, noix de muscade, sel, poivre

J'ai d'abord fait cuire mes pommes de terre, dans beaucoup d'eau salée. Et fait revenir les oignons, pour les attendrir sans les faire dorer vraiment.

Puis :
- couper les pommes de terre épluchées en morceaux et en poser une couche sur le fond du plat
- ajouter un peu d'oignons, de gruyère râpé, de crème, de noix de muscade (assez peu, parce que le goût est fort), sel, poivre
- renouveler ces couches tant qu'il reste des ingrédients
- verser du lait par le côté du plat pour que le gratin "baigne" un peu
- sur le dessus du plat, rajouter les feuilles de persil grossièrement coupées.

Mettre au four, juste le temps de gratiner, puisque pommes de terre et oignons sont déjà cuits.

Tout devient fondant, et goûteux, et le persil est à peine croquant.
Pour un repas complet, il suffit de rajouter une salade et un fruit.
Bon appétit !

Le 15 septembre dernier, Slow Food met la pomme de terre en vedette.

L'initiative est intéressante : "manger « bon, propre et juste », pour citer le dernier ouvrage du fondateur de Slow Food, Carlo Petrini , est un acte citoyen simple et à la portée de tout le monde. Il existe des habitudes peu onéreuses que nous pouvons adopter au quotidien pour nous nourrir de façon plus consciente, plus saine et plus gourmande.", nous dit TéléNews.

Depuis Bernard Loiseau, et sa fameuse purée, peu de recettes avec la pomme de terre, parce que peu la considèrent comme un aliment qui mériterait un brin d'intérêt. Pourtant, il existe un Comité Interprofessionnel de la Pomme de Terre, qui assure la promotion de ce légume, et propose trucs, astuces et des recettes fort originales comme les sushis de pomme de terre !
Les blogueuses aussi ont fait preuve d'imagination et de talent : Anne et sa recette de pommes de terre de Noirmoutier, ou son risotto de pommes de terre ! ou Lilizen et ses bouchées apéritives fort appétissantes ! ou encore Chantal et une extraodinaire tortilla aux pommes de terre !!!

Tout ceci pour préparer et annoncer que l'année 2008 sera l'année internationale de la pomme de terre.

Il s'agira d'explorer toutes les qualités de ce produit sous-utilisé probablement, et d'imaginer encore et encore plein de recettes appétissantes pour cet aliment nourrissant et peu cher.

J'ai fait mes essais moi aussi, ne serait-ce que pour participer.... Résultats et photos demain !

Un mois à Bordeaux, en juillet dernier. Comment résister au canard ?

Canard à acheter, et à ramener dans les valises : je n'ai qu'une seule adresse, c'est Palmagri.
La boutique de Pessac est pratique : on gare devant, c'est ouvert relativement tard en soirée et le dimanche matin. Je vous recommande particulièrement le boudin de canard, frais ou demi-frais. Et puis leurs magrets, frais ou séchés. Et puis leurs confits, dans des conditionnements de toutes les tailles, pour tous les appétits.

Dans la valise cette année :

Patrick Chazallet en parle aussi très bien.

Quand j'habitais Pessac, j'achetais le plus souvent du boudin frais.

Tartiné tel quel sur de petites tranches de pain doré, à l'apéritif c'est miraculeux. Pas gras, goûteux, il a toujours fait l'unanimité.

Poêlé, avec des pommes, c'est excellent aussi.

Canard à déguster :
J'ai essayé dans 2 endroits.
Un dont je connaissais déjà l'assiette tout canard, je veux parler de la Villa Sud-Ouest, à côté de la gare de Pessac.
S'il fait bon, dîner sous les platanes est un vrai plaisir. Le décor est chaleureux, le service discret, et les assiettes appétissantes et goûteuses !

En partant du haut à gauche : confit de canard, magret tranché, rillettes de canard, foie mi-cuit, foie poêlé, pommes de terre sautées à l'ail et gésiers. Le tout pour 15 euros. Avec un pain de campagne (meilleur que les 2 tartines de l'assiette) et un petit Bordeaux, que demander de plus ? si, une bonne compagnie, et comme elle était là aussi....
Pour résumer : je vous le recommande chaudement !!

Et si vous allez au marché de Pessac du dimanche matin, n'oubliez pas de vous arrêter pour un café. Pour ne rien gâcher, la carte des cafés y est très pro !

L'autre adresse testée pour une assiette de canard, un soir de vadrouille dans Bordeaux (et pour tout dire en sortant du bar du CIVB juste en face, mais ce sera pour une autre fois) c'est la Brasserie du Noailles !
Non pas que je sois une habituée du lieu, mais ce soir-là c'était pratique...
A la carte, l'assiette canard poêlé aux pêches : excellent !

Bon appétit !

Vous connaissez Jamie ? .... who ?....... OLIVER, of course ?

Vous voulez une jolie recette ? avec une petite révision d'anglais en prime ?

Des brochettes de crevettes au sel, épicées au laurier, quand c'est Jamie soi-même qui fait la démo, ça semble très très facile.

La video est pour vous :

Si vous ne parlez pas anglais, pas grave, avec les images, ça devrait pouvoir le faire, non ?

Par contre, si vous ne connaissez pas Jamie, c'est par là.

Un accès direct à toutes ses vidéos ?

Surtout, ne me dites pas que je ne vous aurais pas fait faire des progrès en anglais...  D'ailleurs, j'espère que les profs d'anglais des lycées hôteliers s'en servent, de ce type de vidéo....

Bon appétit.

Quelle accroche, les amis !

Figurez-vous le Conseil Régional d'Aquitaine développe même un site spécialement dédié à la gastronomie d'Aquitaine, au bonheur d'y vivre !

Un livre de recettes à commander.

Des recettes à télécharger. Personnellement je vous recommande la soupe de melon au Lillet, un délice rafraîchissant et goûteux. Pour plus de précision sur le Lillet, un régal que de visiter leur site.

Un concours.

La présentation détaillée des produits d'Aquitaine.

Bon, avec tout ça, toujours pas envie de venir vivre en Aquitaine ???

Korori, cuisiné en tartare, au gingembre et lait de coco.
Le korori est le muscle de la nacre, ou huître perlière. On en trouve au marché, relativement facilement. Il est vendu en barquettes, de 250 à 500 g. On peut aussi le tailler en lamelles, le faire revenir, et l'assaisonner d'un jus de citron vert.
Il est ici superbement présenté, il s'agit d'un dîner au lycée hôtelier !

(lu dans le Monde aujourd'hui)

                Après les fêtes / J'suis très d'mandé
                Y en a qui m'veulent / Pour leurs dîners
                Y a ceux qui craignent / D'boire le bouillon
                Et ceux qui m'aiment / Dans un caqu'lon

                J'vis des déchets / Rien d'plus malin
                On me dégraisse / Je me laisse faire
                J'ai des vertus / Je rends légère
                Certains m'consomment / Même le matin

                J'plastronne aussi / En minestrone
                Je m'aime en bortsch / Qui ça dérange ?
                Et au Japon / J'suis un champion
                Rien n'me déplaît / Même pas l'poulet

                Y a qu'un problème / Mon côté sombre
                Jamais m'servir / A certaines heures
                J'ai tout alors / D'l'empoisonneur
                C'est moi l'bouillon d'onze heures

                Certains prétendent / Que j'perds mon âme
                Allez savoir / Où j'vais finir
                En bouillon Kub / Tout près d'Izmir ?
                En consommé / Façon sésame ?

                Anne Guillard

Fallait y penser....

Une grande source de renseignements, des dossiers, des recettes, des tours de main, une rubrique "côté cave", des enquêtes fort bien faites.
Surtout si on n'a pas la télé, ou qu'on passe pas sa vie devant !

Une équipe d’étudiants de l’École Supérieure de Journalisme de Lille examine de près ce qui se passe dans un bistrot, cela donne un site à consulter sans modération.

Extrait : "aïe. Déjà en retard et ce café salvateur est trop chaud pour être avalé. Que faire pour le refroidir : souffler ou mélanger ? Rationalisons".... [...]. Et si vous voulez savoir vraiment comment refroidir votre café quand vous êtes pressé, vous n'avez plus qu'à lire la suite sur ce charmant site.

Les autres rubriques ? bière, boissons chaudes, boissons fraîches, ivresse, comptoir, toilettes, bouteilles, néons, cigarette. C'est drôle, avec des infos cependant sérieuses, puisqu'ils sont journalistes !!

Le tout est servi dans la bonne humeur, par une équipe qui nous invite à la visite des sciences de comptoir !
Sciences de comptoir : à consulter sans modération !.